JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE – SEPTEMBRE 2022

Le samedi 17 septembre dernier, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, nous avons ouvert les portes de l’ancienne usine Legré-Mante.

La journée a été divisée en 5 créneaux de visites guidées. A travers ces visites par petits groupes, les visiteurs ont pu bénéficier d’explications sur l’usine, son histoire et son projet de réhabilitation.

Ces visites ont permis d’accueillir près de 200 visiteurs sur le site de Legré-Mante.

SYNTHÈSE DES ACTIONS MENÉES SUR LA “MAISON DU PÊCHEUR”

Cette parcelle est le lieu d’un dépôt de résidus industriels autorisé par l’administration en son temps. En bordure de cette parcelle, coté Est, il existait une ancienne maison individuelle dite « la maison du pêcheur », ainsi que des annexes techniques industrielles notamment l’ancienne pomperie qui servait à alimenter le bassin d’incendie situé sur la plateforme industrielle. 

Cette parcelle clôturée et fermée est limitée au sud par un mur situé le long de l’avenue de la Madrague de Montredon, à l’est par un mur de séparation depuis l’avenue jusqu’au littoral, à l’ouest par la mitoyenneté avec la maison du peuple et au Nord par le littoral. L’accès libre à cette parcelle est donc rendu impossible.

Depuis 2017, Ginkgo s’est attaché à renforcer le système de sécurité sur le site et notamment sur cette parcelle en renforçant les restrictions d’accès, signalisations, gardiennage, caméras. 

Un arrêté de péril est pris le 28 décembre 2018 hâtivement et probablement dans le contexte particulier et médiatique du moment, faisant peser la charge des désordres liés à l’érosion maritime, sur la société Française de Produits Tartriques Mante (SFPTM). La SFPTM dépose un recours auprès du Tribunal Administratif de Marseille en février 2019. L’arrêté est rejeté en décembre 2020 par un mémoire en défense. Cinq mois après avoir édicté le premier arrêté de péril imminent, un nouvel arrêté le 24 mai 2019 est imposé à la SFPTM. 

Les travaux de désamiantage de la maison du pêcheur ont été réalisés du 04 au 20 mars 2019 et ont consisté au retrait des plaques de fibrociment située en toiture.

Ginkgo a procédé, en juillet 2020, à la démolition de la maison des pêcheurs de la Madrague de Montredon. Après démolition, la société ERG a réalisé des analyses de la qualité des déchets de démolition. Il a été décidé que des déchets resteraient sur le site et seraient gérés dans le cadre de la réhabilitation générale du crassier en lien avec le permis de construire déposé le 28 décembre 2021 et aujourd’hui en cours d’instruction.

En parallèle, pour la Maison du Peuple, les études de stabilité du crassier et de stabilité des terrains sous la maison du peuple ont été livrées et commentées. 

Aux termes des travaux entrepris, tant sur la maison du pêcheur que sur la Maison du Peuple, la SFPTM a indiqué à la Ville que les travaux étaient terminés. Dans l’attente de la main levée, la SFPTM considère que le sujet est donc clos en matière de sécurisation du site.

La situation finale répond pleinement aux attentes de la Ville en tous points exprimés dans le rapport de l’expert.

Le 7 avril dernier, suite à une visite de site des services techniques de la ville de Marseille, un courrier invite la SFPT Mante de faire part, sous un délai d’un mois, des mesures qu’elle envisage de réaliser pour mettre fin à l’état de péril. Dans ce courrier, l’interlocutrice de la Ville considère que les travaux de sécurisation tels que demandés ont bien été exécutés mais considère selon son simple avis que « ces derniers ne suffisent pas pour mettre fin à la procédure de péril » et prononce la poursuite de l’arrêté de péril. Il est ainsi demandé à ce que la SFPTM transmette dans un délai d’un mois les mesures envisagées pour mettre fin à l’état de péril, en référence aux pathologies repérées dans un rapport établi à la suite de la visite.

La SFPTM répond, le 25 avril 2022, à chaque point de ce courrier, en concluant par la demande de la main levée définitive de l’arrêté de péril du 28 décembre 2018 afin de clore définitivement ce sujet d’arrêté de péril et de sécurisation.  

Suite à un éboulement ponctuel d’éléments instables en front de talus survenu le 27 mai 2022, plusieurs actions ont été lancées immédiatement par la SFPTM : un gardiennage renforcé sur le littoral pour reconduire toute personne imprudente en rappelant que cette partie de ‘‘plage’’ est interdite aux tiers depuis l’arrêté municipal n°11/009/DPSP ; l’intervention facilitée de la police municipale pour effectuer des rondes ponctuelles ; la réalisation de travaux complémentaires de sécurisation  pour matérialiser un périmètre de sécurité en pied de talus et conforter des éléments de maçonnerie instables. 

Parallèlement, les services de la ville ont émis par courrier reçu en date du 14 juin 2022 des prescriptions pour la mise en sécurité de la plage qui comprenaient l’établissement d’un audit géotechnique. Cet audit a été mené le 17 juin 2022 par la société ERG Géotechnique, mandaté par la SFPTM. Les conclusions de cet audit mentionnent que : « de nouveaux éboulements (…) ne peuvent être pas écartés, (…) néanmoins nous n’avons pas détecté de signe visible de mouvement de grande ampleur pouvant remettre en cause la stabilité générale de l’ensemble du crassier. » 

Les travaux lancés mi-juin de sécurisation de la ‘‘plage’’ par des barrières et poteaux avec scellement en pied par massif bétonné, et pose de grillage avec panneaux avertisseurs et confortement d’éléments instables, se sont terminés début juillet.

Découvrez dans la synthèse ci-après les actions menées depuis 2017 sur la « Maison du pêcheur ».

DÉBROUSSAILLAGE – JUILLET 2022

Comme chaque année, le débroussaillage annuel a eu lieu afin de limiter les risques d’incendie notamment.

MISE EN SÉCURITÉ DU BÂTIMENT SITUÉ 2 TRAVERSE DE LA MARBRERIE

L’opération de mise en sécurité du bâtiment situé 2 traverse de la marbrerie est la conséquence d’une demande exprimée par les services de la Ville de Marseille dans le cadre d’un arrêté de péril émis en décembre 2018.

Les travaux exécutés dans le cadre de cet arrêté de péril ont été dimensionnés par un expert. Réalisés en janvier 2019, ils ont porté sur un confortement de la structure du bâtiment à usage d’habitation (vide de tout occupant depuis que nous en sommes propriétaires).

Ces travaux ont été réceptionnés par l’expert et la Ville. La Ville a acté l’efficience de ces travaux en délivrant une main levée partielle de l’arrêté de péril en février 2019 (partielle car l’usage de l’habitation n’étant plus possible, la main levée complète ne pourra être prononcée que si l’habitation est rénovée et habitable ou entièrement démolie).

Le projet global de réhabilitation du site inclut ce bâtiment, destiné à être démoli. Le permis de construire valant permis de démolir, nous avons réalisé les études d’amiante et de plomb sur tous les bâtiments du projet dont celui de la traverse de la Marbrerie.

Un premier permis de construire avait été déposé fin 2019 puis, annulé en avril 2021. Un second permis vient d’être déposé en décembre 2021. Depuis lors, nous sommes dans l’attente du permis de construire pour effectuer la démolition de ce bâtiment dans les règles habituelles règlementaires.

Nous avons assuré à plusieurs reprises des interventions sur les tuiles de rive, sur le débroussaillage périphérique… Nous constatons néanmoins que depuis la dernière intervention de confortement effectuée en mai 2021, l’état de la toiture s’est dégradé.

Nous avons souhaité nous assurer de l’état à date de ce bâtiment et avons lancé des actions supplémentaires, et notamment une visite du site effectuée le 4 février 2022 pour réalisation d’une inspection visuelle du bâtiment et des avoisinants. Il nous est alors confirmé la nécessité de mener quelques travaux de confortement et notamment :

  • Remaçonner les tuiles en rive donnant sur la traverse de la Marbrerie aux endroits potentiellement dégradés,
  • Enduire du pignon aux endroits de faiblesse,
  • Mettre en place d’un filet à maille fine, pour retenir d’éventuels débris : sous réserve de sa faisabilité technique (fixation, prise au vent).

Nous apprenons par hasard qu’un arrêté de mise en sécurité est affiché sur le bâtiment le 10 février (nous ne recevrons la lettre recommandée au siège de la société que le 7 mars).

Cet arrêté indique la nécessité de nommer un expert ou un maitre d’œuvre pour évaluer la nature des travaux à réaliser pour effectuer cette mise en sécurité et de les exécuter sous un délai d’un mois. Les travaux de mise en sécurité sont nommés dans cet arrêté comme consistant en « la dépose de tous les éléments instables ».

Nous mandatons un expert structure pour effectuer un audit sur site. Les conclusions de cet audit indiquent « qu’il n’existe plus aucune solution de confortement provisoire car les planchers n’assurent plus leur rôle de contreventement ». Il nous conseille « de mettre en sécurité par curage cette construction dès que possible ». « Cela consistera à araser la construction au niveau de la hauteur du mur de clôture, en laissant les gravats sur place et en réalisant un « chaperon » sur le sommet de l’ancien mur de façade qui deviendra, de fait, un simple mur de clôture. Les gravats pourront être laissé sur place et ne constituerons pas de danger structurel de poussée ».

Ces travaux de mise en sécurité ont donc été programmés le 7 avril en urgence dans la mesure où un délai exécutoire d’un mois demandé arrivait à son terme. Ces travaux ont été réalisés avec un arrêté de voirie de la Ville et après avoir mandaté un huissier pour constater l’état des habitations mitoyennes.

Le bâtiment a été arasé à 2 m comme indiqué. Les gravats sont restés sur place comme préconisé. Ces travaux se sont déroulés sous arrêté de la ville et avec une sécurisation du site et des accès. Ces travaux ont somme toute généré de la poussière lors de l’arase des murs. Cette gêne occasionnée a néanmoins été très limitée dans l’espace et dans le temps. Aucune pollution n’est associée à l’arase des murs de cette habitation résidentielle, sans aucun lien avec les activités historiques du site industriel voisin.

Cette mise en sécurité est désormais totalement effective, les pierres de pignon étant scellées depuis fin avril 2022.

La procédure de démolition et la gestion des gravats interviendront sous l’autorisation d’urbanisme associée et déposée le 28 décembre 2021 dans le cadre du permis de construire lié au projet de redéveloppement.

TRAVAUX DE MISE EN SÉCURITÉ DU BORD DE MER – AOÛT 2020

Lundi 24 et mardi 25 août 2020, les travaux de mise en sécurité du bord de mer au niveau de la maison du pêcheur ont été terminés par la société DSBC.

Ces travaux ont consisté en les étapes suivantes :

  • Reculer les gravats de la démolition loin du bord de mer,
  • Finir de trier les matériaux de démolition de la maison en 2 tas distincts,
  • Bâcher ces tas pour que rien ne s’envole.

ACTUALITÉS DU 24 JUILLET 2020

Comme chaque année, le débroussaillage en mitoyenneté des habitations marbrerie, au gymnase et au champ du haut vers l’école a été fait.

Côté cabane du pêcheur,  le débroussaillage est en cours. Afin de sécuriser les lieux, une nouvelle pelle interviendra mercredi 29 juillet pour faire deux tas éloignés du bord et les bâcher.

DÉBROUSSAILLAGE – JUILLET 2020

Le débroussaillage du site de la Société Française des Produits Tartriques Mante (S.F.P.T.M) se fera du lundi 13 au mercredi 15 juillet 2020.